Ma pétrolette
A l’occasion d’une discution avec mon ami François QUINONERO, nous avons constaté un regain d’intérêt pour les cyclomoteurs de notre jeunesse.
En plus de nous ramener à nos jeunes années, ils nous offrent les souvenirs de nos premières séances de mécanique, de nos premières évasions et, bien souvent, de nos premiers émois amoureux …
Puis le permis de conduire en poche, nous avons abandonné nos cyclo au fond d’un garage, vendus ou même donnés.
L’âge avançant, je me suis mis à repenser à cette « BLEU » qui m’avait si souvent amené «en virée », la plupart du temps en ce qui me concerne, au chef lieux de canton « BEDARRIDES » à la rencontre de celle qui deviendra mon épouse « PIERRETTE ». Tous deux sur ma « BLEU »équipée de l’indispensable selle biplace, elle nous menait au « Tivoli », soit « au Lux », ou bien « au Provence ».
J’ai craqué pour cette Motobécane bleue, la plus représentative de ce que furent ces années insouciantes.
Une passion et née
Redonner vie à ces mobylettes que nous avions abandonnées.
Je me suis improvise restaurateur, n’attendez pas un repas préparé par mes soins, pour cela adressez vous a ma tendre épouse qui excelle dans ce domaine.
Mon passe-temps consiste dans la restauration de mobylette Motobécane.
Mon épouse vous dira avec un petit sourire. Il a quatre maitresses qu’il bichonne avec amour.
Le restaurateur avec ses quatre maitresses
La grand-mère :
Une Motobécane de 1949, elle a les jambe fines, (les jantes et pneus sont issus d’une bicyclette de même que le cadre qui est celui d’un vélo de femme).
Pour les puristes cette Motobécane n’est pas homologué cyclomoteur mais « bicyclette à moteur de secours » dont la vitesse était limite à 28 km/h.
La grande sœur :
Elle a un cadre adapté pour recevoir un moteur plus puissant et un embrayage automatique qui permet de ne pas caler lors d’un arrêt et de repartir sans pédaler.
Pour les amateurs de vieux cyclos, il s’agit d’une Motobécane AV 44 de couleur sable homologuée en 1954
La sœur jumelle :
Elle est identique en apparence avec la précédente à l’exception de la couleur gris métallisé, avec un moteur un peu plus puissant. Cette mobylette est une Motobécane AV 42S de 1959.
La mythique bleu : (ma Rolls-Royce)
Elle a toutes les qualités d’une routière, suspension avant, arrière, le célèbre moteur mobymatic qui permet avec beaucoup de chance de monter le Mont Ventoux ? Elle est richement équipée de chrome et d’un avertisseur électrique.
Elle me permet des sortie avec l’association sorgues-en-mob dans de bonnes conditions de confort, bien que cette Motobécane AV 88 de 1974 affiche un âge un peut avancé, sa santé sur long parcours est assurée sans un raté.
Si vous avez une pétrolette dans votre hangar, votre garage ou oubliée dans le grenier faite un effort, redonnez vie à ce cyclo qui a enchanté votre jeunesse.
Vous ne savez pas comment la restaurer pour la remettre en route ?
Contacter moi un conseil amical n’est jamais de trop !
Alain sicard